Todos los ríos van al mar, vidéo sans son, 7', 2013.

Ibrahim et moi partageons un même sentiment d’étrangeté, vis-à-vis de la langue que nous employons pour nos échanges. Nos conversations et leurs bizarreries sont le résultat de ces croisements, entre le va-et-vient d’une langue à l’autre. Au milieu de ce carrefour quelque chose se déploie, un métissage, un autre langage. Une langue qui change par l’immédiateté de l’opération, mais surtout, parce qu’elle est une traduction directe d’une pensée qui a d’autres origines.